Effervescence dimanche en fin d’après-midi au centre de l’Action Catholique de Bethléem. On se presse pour entrer au concert qui va se jouer à guichet fermé alors même qu’il n’y a eu aucune publicité de faite.
Organisé par les professeurs de l’école Terra Sancta des filles (appartenant à la Custodie de Terre Sainte et gérée par les Sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition), le concert n’en est pas exactement un. En fait il s’agit d’un concours de chant. Dans la ville, les occasions de sortie ne sont pas si nombreuses, l’atmosphère étant plutôt à la morosité. Aussi les professeurs déploient-ils des trésors d’imagination pour occuper les élèves en dehors des cours et pour leur apporter la joie que réclame leur âge. L’idée au départ était celle d’un concours de chant religieux, mais devant l’afflux des candidatures - plus de cent - cela devenait difficile. On décida donc de faire une présélection pour ne retenir que 16 candidates de la classe de sixième à la onzième. (Les classes du baccalauréat – tawjiyé – étaient priées de s’abstenir pour se concentrer sur leurs chères études). Mais même ce nombre de 16 rendait difficile le choix des chants religieux sans compter la douce pression des élèves et la culture ambiante alimentée par les programmes libanais de Superstar et Star Academy très prisés au Moyen Orient.
On s’orienta donc, pour la plus grande joie des élèves et de leurs familles, vers des chansons profanes et à la mode. Accompagnées par un orchestre local, les jeunes filles ont fait preuve de vrais talents. Le jury, composé de professeurs de musique, a pris la chose très au sérieux. Il faut dire que les trois premiers prix en valaient la peine. En effet, trois des académies de musique de la ville offraient aux lauréates une année gratuite d’étude d’un instrument. Mais pour le public présent, enjeux ou pas, ce qui comptait cette soirée-là c’était la fête. Et elle a battu son plein durant les deux heures du concert. Sr Fémia, la directrice de l’école aurait préféré des chants religieux et d’ailleurs le projet n’est pas abandonné, mais devant les félicitations et remerciements des familles comme des jeunes filles, elle pourrait se laisser convaincre de recommencer l’année prochaine à la même époque, choisie pour sa proximité avec le carnaval. En attendant pour cette année, l’école de Terra Sancta des filles a trouvé trois nouvelles étoiles « Our Stars », nos étoiles, du nom du concours et les superstars n’ont qu’à bien se tenir !
MAB
Organisé par les professeurs de l’école Terra Sancta des filles (appartenant à la Custodie de Terre Sainte et gérée par les Sœurs de Saint-Joseph de l’Apparition), le concert n’en est pas exactement un. En fait il s’agit d’un concours de chant. Dans la ville, les occasions de sortie ne sont pas si nombreuses, l’atmosphère étant plutôt à la morosité. Aussi les professeurs déploient-ils des trésors d’imagination pour occuper les élèves en dehors des cours et pour leur apporter la joie que réclame leur âge. L’idée au départ était celle d’un concours de chant religieux, mais devant l’afflux des candidatures - plus de cent - cela devenait difficile. On décida donc de faire une présélection pour ne retenir que 16 candidates de la classe de sixième à la onzième. (Les classes du baccalauréat – tawjiyé – étaient priées de s’abstenir pour se concentrer sur leurs chères études). Mais même ce nombre de 16 rendait difficile le choix des chants religieux sans compter la douce pression des élèves et la culture ambiante alimentée par les programmes libanais de Superstar et Star Academy très prisés au Moyen Orient.
On s’orienta donc, pour la plus grande joie des élèves et de leurs familles, vers des chansons profanes et à la mode. Accompagnées par un orchestre local, les jeunes filles ont fait preuve de vrais talents. Le jury, composé de professeurs de musique, a pris la chose très au sérieux. Il faut dire que les trois premiers prix en valaient la peine. En effet, trois des académies de musique de la ville offraient aux lauréates une année gratuite d’étude d’un instrument. Mais pour le public présent, enjeux ou pas, ce qui comptait cette soirée-là c’était la fête. Et elle a battu son plein durant les deux heures du concert. Sr Fémia, la directrice de l’école aurait préféré des chants religieux et d’ailleurs le projet n’est pas abandonné, mais devant les félicitations et remerciements des familles comme des jeunes filles, elle pourrait se laisser convaincre de recommencer l’année prochaine à la même époque, choisie pour sa proximité avec le carnaval. En attendant pour cette année, l’école de Terra Sancta des filles a trouvé trois nouvelles étoiles « Our Stars », nos étoiles, du nom du concours et les superstars n’ont qu’à bien se tenir !
MAB