La venue surprise du Saint Père, en ce lundi 25 mai au réfectoire du couvent saint Sauveur, ne cesse de faire parler d’elle. Il y a tout d’abord eu l’annonce, faites par le frère Stéphane Milovitch le supérieur du Couvent et ce à peine une heure avant l’heure du déjeuner. Prévenu la veille de la probable venue du souverain pontife et conjointement avec le Custode, il avait décidé de maintenir la nouvelle secrète jusqu’au dernier moment. Seul le frère Amar, économe du couvent, était de la confidence notamment en ce qui concerne la sécurité : la police israélienne devant être présente dès 9h30 du matin pour inspecter les lieux.
Mais entre ceux qui ont reçu le message et s’y sont préparés et les retardataires qui ont appris la nouvelle en passant le pas de la porte : l’enthousiasme était le même. Le Père Don Gaetano, prêtre accueilli par la Custodie de Terre Sainte pour une année sabbatique, n’en revient toujours pas : « je suis sorti de ma chambre et l’on m’a annoncé la nouvelle, j’ai juste eu le temps de me changer ! ». Dans les surpris, il y aussi la sœur Tiburzia, franciscaine du Cœur de Jésus et le chef Rami, qui ont découvert qu’ils ne cuisinaient pas, comme à l’accoutumée pour les frères mais pour leur Pape ! Sœur Tiburzia est encore toute émue : « je ne l’aurais même pas imaginer en rêve ! Notre pape à table avec nous ! ».
En effet, le Saint Père avait expressément demandé à ce que rien ne soit changé dans les habitudes ou le menu du jour. Il s’est même d’ailleurs excusé auprès de la communauté pour les « deux heures de jeune » qu’il leur a imposées le temps de son arrivée ! La communauté lui répondait en souriant et en entonnant un Regina Caeli. Assis sur les bancs du réfectoire, à la même enseigne que les frères présents, le Pape était entouré du ministre général de l’ordre franciscain, le frère Michael Anthony Perry, monseigneur Lazzarotto nonce apostolique, le patriarche de Jérusalem Fouad Twal et le Custode de Terre Sainte. Une délégation « petit format » qui a permis à tout un chacun de profiter de la spontanéité et simplicité du moment. Certains frères aînés de l’infirmerie descendirent pour profiter de cette rencontre.
Le Pape dans un cours discours a vivement remercié les frères pour leur travail soulignant que « sans exagérer, on peut dire aujourd’hui que la Terre Sainte est vivante. S’il y a des communautés chrétiennes c’est grâce à vous ! ». Invitant les frères à continuer leur vocation avec humilité, il partagea aussi cette anecdote : « Une fois l'archevêque de Buenos Aires me disait : il y a des prêtres qui lorsqu’ils marchent dans la rue se font interpeller ou pire insulter, on leur dit d’aller travailler ! Par contre jamais on entend dire cela de l’un d’entre vous ! ».
Avant de reprendre son programme « officiel » et de rendre visite au Patriarche œcuménique de Constantinople à l’église Viri Galileai sur le mont des Oliviers, Le Saint Père saluait encore une fois les frères par un chaleureux « arrivederci - à bientôt » et un « priez pour moi » que personne n’oubliera à la Custodie de Terre Sainte. Sœur Tiburzia en témoignait encore : « ce que je ressens est inexplicable, cela ne se voit pas, ne se décrit pas mais c’est bel et bien dans mon cœur et jusqu’à la fin des mes jours ! ».
E.R.
Mais entre ceux qui ont reçu le message et s’y sont préparés et les retardataires qui ont appris la nouvelle en passant le pas de la porte : l’enthousiasme était le même. Le Père Don Gaetano, prêtre accueilli par la Custodie de Terre Sainte pour une année sabbatique, n’en revient toujours pas : « je suis sorti de ma chambre et l’on m’a annoncé la nouvelle, j’ai juste eu le temps de me changer ! ». Dans les surpris, il y aussi la sœur Tiburzia, franciscaine du Cœur de Jésus et le chef Rami, qui ont découvert qu’ils ne cuisinaient pas, comme à l’accoutumée pour les frères mais pour leur Pape ! Sœur Tiburzia est encore toute émue : « je ne l’aurais même pas imaginer en rêve ! Notre pape à table avec nous ! ».
En effet, le Saint Père avait expressément demandé à ce que rien ne soit changé dans les habitudes ou le menu du jour. Il s’est même d’ailleurs excusé auprès de la communauté pour les « deux heures de jeune » qu’il leur a imposées le temps de son arrivée ! La communauté lui répondait en souriant et en entonnant un Regina Caeli. Assis sur les bancs du réfectoire, à la même enseigne que les frères présents, le Pape était entouré du ministre général de l’ordre franciscain, le frère Michael Anthony Perry, monseigneur Lazzarotto nonce apostolique, le patriarche de Jérusalem Fouad Twal et le Custode de Terre Sainte. Une délégation « petit format » qui a permis à tout un chacun de profiter de la spontanéité et simplicité du moment. Certains frères aînés de l’infirmerie descendirent pour profiter de cette rencontre.
Le Pape dans un cours discours a vivement remercié les frères pour leur travail soulignant que « sans exagérer, on peut dire aujourd’hui que la Terre Sainte est vivante. S’il y a des communautés chrétiennes c’est grâce à vous ! ». Invitant les frères à continuer leur vocation avec humilité, il partagea aussi cette anecdote : « Une fois l'archevêque de Buenos Aires me disait : il y a des prêtres qui lorsqu’ils marchent dans la rue se font interpeller ou pire insulter, on leur dit d’aller travailler ! Par contre jamais on entend dire cela de l’un d’entre vous ! ».
Avant de reprendre son programme « officiel » et de rendre visite au Patriarche œcuménique de Constantinople à l’église Viri Galileai sur le mont des Oliviers, Le Saint Père saluait encore une fois les frères par un chaleureux « arrivederci - à bientôt » et un « priez pour moi » que personne n’oubliera à la Custodie de Terre Sainte. Sœur Tiburzia en témoignait encore : « ce que je ressens est inexplicable, cela ne se voit pas, ne se décrit pas mais c’est bel et bien dans mon cœur et jusqu’à la fin des mes jours ! ».
E.R.