C’est hier soir qu’a eu lieu, dans une église bondée de gens et de troupes de télévisions, la onzième édition du Concert pour la Vie et pour la Paix organisée par l’Association italienne homonyme.
Une édition marquée par sa dédicace à S.Exc. Mgr Pietro Sambi, disparu en juillet de cette année, qui soutint l’organisation du premier concert de ce genre en 2001 (et ne cessa de le faire au cours des années suivantes) et crut dans la force de cette initiative. C’est ainsi que le message de paix qui est contenu dans les notes musicales exprimées par les instruments et par les voix raffinées d’artistes exceptionnels a pu véritablement passer les frontières territoriales devenant un événement historique lié à la fête de Noël et connu au plan mondial.
Qu’un orchestre palestinien, le Palestinian Youth Orchestra, se soit produit cette année, remplaçant les différents orchestres toujours italiens qui s’étaient succédés au cours des années, a chargé ce message même d’une signification certainement plus imposante. Formé de jeunes musiciens palestiniens vivant en Palestine et dans différents autres pays et qui se retrouvent chaque année pour des concerts et des séminaires un peu partout dans le monde, le Palestinian Youth Orchestra (PYO) jouit déjà d’une certaine renommée et de reconnaissances suite à l’exécution et à la promotion de la musique composée par des artistes locaux.
Etaient présents dans le public différentes autorités politiques telles que le Consul italien à Jérusalem, Luciano Pezzotti, et religieuses, comme le Custode de Terre Sainte, le Frère Pierbattista Pizzaballa ofm et le Nonce apostolique, S.Exc. Mgr Antonio Franco, ainsi que nombre de familles accompagnés d’enfants et de jeunes dont quelques touristes.
La musique protagoniste qui a rempli cette fois l’église de Sainte Catherine, passant du classique au traditionnel en passant par le moderne, a enchanté, se laissant diriger par Maître Juan David Molano et utilisant au gré des besoins les voix solistes de Petra Magoni, Sanaa Moussa et Enrico Nadai, le piano de Fadi Deeb, le hautbois de Nicola Barbagli, le violon et l’alto des soeurs Laura et Sara Marzadori et la contrebasse de Ferruccio Spinetti.
Une soirée vraiment spéciale qui s’est achevée par un chant de Noël dont nous connaissons tous les paroles par cœur avec l’aplomb de ceux qui les ont toujours su. C’est ainsi qu’un jour, la paix viendra dans nos cœurs comme si elle avait toujours été là.
Texte de Maria Grazia Sanna
Photographies de Giovanni Zennaro
Une édition marquée par sa dédicace à S.Exc. Mgr Pietro Sambi, disparu en juillet de cette année, qui soutint l’organisation du premier concert de ce genre en 2001 (et ne cessa de le faire au cours des années suivantes) et crut dans la force de cette initiative. C’est ainsi que le message de paix qui est contenu dans les notes musicales exprimées par les instruments et par les voix raffinées d’artistes exceptionnels a pu véritablement passer les frontières territoriales devenant un événement historique lié à la fête de Noël et connu au plan mondial.
Qu’un orchestre palestinien, le Palestinian Youth Orchestra, se soit produit cette année, remplaçant les différents orchestres toujours italiens qui s’étaient succédés au cours des années, a chargé ce message même d’une signification certainement plus imposante. Formé de jeunes musiciens palestiniens vivant en Palestine et dans différents autres pays et qui se retrouvent chaque année pour des concerts et des séminaires un peu partout dans le monde, le Palestinian Youth Orchestra (PYO) jouit déjà d’une certaine renommée et de reconnaissances suite à l’exécution et à la promotion de la musique composée par des artistes locaux.
Etaient présents dans le public différentes autorités politiques telles que le Consul italien à Jérusalem, Luciano Pezzotti, et religieuses, comme le Custode de Terre Sainte, le Frère Pierbattista Pizzaballa ofm et le Nonce apostolique, S.Exc. Mgr Antonio Franco, ainsi que nombre de familles accompagnés d’enfants et de jeunes dont quelques touristes.
La musique protagoniste qui a rempli cette fois l’église de Sainte Catherine, passant du classique au traditionnel en passant par le moderne, a enchanté, se laissant diriger par Maître Juan David Molano et utilisant au gré des besoins les voix solistes de Petra Magoni, Sanaa Moussa et Enrico Nadai, le piano de Fadi Deeb, le hautbois de Nicola Barbagli, le violon et l’alto des soeurs Laura et Sara Marzadori et la contrebasse de Ferruccio Spinetti.
Une soirée vraiment spéciale qui s’est achevée par un chant de Noël dont nous connaissons tous les paroles par cœur avec l’aplomb de ceux qui les ont toujours su. C’est ainsi qu’un jour, la paix viendra dans nos cœurs comme si elle avait toujours été là.
Texte de Maria Grazia Sanna
Photographies de Giovanni Zennaro