Les festivités de l’Ascension du Seigneur ont commencé mercredi dans l’intimité des fidèles de Jérusalem capables de se libérer en plein après midi. Ils ont rejoint les Franciscains de la Ville, réunis sur le Mont des Oliviers, dans l’enclos de l’Ascension, pour une entrée solennelle au chant du Te Deum suivie du chant des premières vêpres et de complies.
Comme à l’accoutumée, les tentes sont dressées l’une fait office de sacristie, l’autre de réfectoire, les deux dernières de dortoir. Tout au long de la nuit, elles ont accueilli les frères et les pèlerins qui sont de vigie pour la fête.
Pour les pèlerins, être là le jour même de la fête est une grâce. Gabriel, arrivé là un peu par hasard, mais heureux de son sort, n’en croit pas ses yeux. Toute la journée, la ville de Jérusalem, dans son agitation priante incessante, lui a parlé du Christ. « C’est un autre univers, on croit participer à la vie de la ville, à la prière des Chrétiens, au temps même du Christ. C’est extraordinaire ! » Sur le Mont des Oliviers, il s’unit à la prière de tous.
Après les vigiles, célébrées à 23 heures, les messes se sont succédé dans l’édicule de l’Ascension sans interruption. À l’heure où la messe en hébreu s’achevait, présidée par frère Apolinaire Szwed ofm, curé de la paroisse hébréophone, commençait la messe paroissiale en arabe, célébrée par frère Ibrahim Faltas ofm, curé de la paroisse arabophone, dans la nuit, elle avait été célébrée, en allemand, en slovaque, en italien, en français, en arabe avec la paroisse de Nazareth etc. La dernière des messes étant la messe solennelle de la Custodie.
Dans son homélie, frère Artémio Vitores, vicaire custodial, a présenté l’Ascension comme l’ultime étape de la vie terrestre de Jésus. Lui qui est sorti du sein du Père pour aller dans le monde, lui, le Verbe, la Vérité et la Vie, a aussi fait de sa vie un chemin. Un chemin qu’il nous invite à suivre. Mais si l’Ascension est pour Jésus l’ultime étape de sa vie sur terre, il n’en est pas de même pour nous. « Pourquoi restez-vous là à regarder vers le Ciel ? » Si l’Ascension nous donne l’espérance du Ciel, elle nous envoie aussi en mission dans le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle et faire le bien.
Alors que l’assemblée chantait les paroles du Credo « Et Il monta au Ciel » se mit à retentir la sirène qui marquait, en Israël, le temps de silence en hommage au 6 millions de juifs qui moururent lors de la Shoah. Dans la prière universelle, frère Artémio reprit cette intention de prière à laquelle il ajouta la mémoire de tous les morts de toutes les guerres et tous nos fidèles défunts.
À l’issue de la Messe, tandis que les franciscains s’en sont retournés à leurs œuvres, les pèlerins tout au long de la journée vont se succéder. À leur tour, ils regarderont vers le Ciel pour entendre les anges les inviter à retourner dans leur pays, chacun à sa place où ils devront témoigner de ce qu’ils ont vu et entendu en Terre Sainte. Cette étape missionnaire sera la dernière de leur pèlerinage en Terre Sainte.
Mab
Comme à l’accoutumée, les tentes sont dressées l’une fait office de sacristie, l’autre de réfectoire, les deux dernières de dortoir. Tout au long de la nuit, elles ont accueilli les frères et les pèlerins qui sont de vigie pour la fête.
Pour les pèlerins, être là le jour même de la fête est une grâce. Gabriel, arrivé là un peu par hasard, mais heureux de son sort, n’en croit pas ses yeux. Toute la journée, la ville de Jérusalem, dans son agitation priante incessante, lui a parlé du Christ. « C’est un autre univers, on croit participer à la vie de la ville, à la prière des Chrétiens, au temps même du Christ. C’est extraordinaire ! » Sur le Mont des Oliviers, il s’unit à la prière de tous.
Après les vigiles, célébrées à 23 heures, les messes se sont succédé dans l’édicule de l’Ascension sans interruption. À l’heure où la messe en hébreu s’achevait, présidée par frère Apolinaire Szwed ofm, curé de la paroisse hébréophone, commençait la messe paroissiale en arabe, célébrée par frère Ibrahim Faltas ofm, curé de la paroisse arabophone, dans la nuit, elle avait été célébrée, en allemand, en slovaque, en italien, en français, en arabe avec la paroisse de Nazareth etc. La dernière des messes étant la messe solennelle de la Custodie.
Dans son homélie, frère Artémio Vitores, vicaire custodial, a présenté l’Ascension comme l’ultime étape de la vie terrestre de Jésus. Lui qui est sorti du sein du Père pour aller dans le monde, lui, le Verbe, la Vérité et la Vie, a aussi fait de sa vie un chemin. Un chemin qu’il nous invite à suivre. Mais si l’Ascension est pour Jésus l’ultime étape de sa vie sur terre, il n’en est pas de même pour nous. « Pourquoi restez-vous là à regarder vers le Ciel ? » Si l’Ascension nous donne l’espérance du Ciel, elle nous envoie aussi en mission dans le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle et faire le bien.
Alors que l’assemblée chantait les paroles du Credo « Et Il monta au Ciel » se mit à retentir la sirène qui marquait, en Israël, le temps de silence en hommage au 6 millions de juifs qui moururent lors de la Shoah. Dans la prière universelle, frère Artémio reprit cette intention de prière à laquelle il ajouta la mémoire de tous les morts de toutes les guerres et tous nos fidèles défunts.
À l’issue de la Messe, tandis que les franciscains s’en sont retournés à leurs œuvres, les pèlerins tout au long de la journée vont se succéder. À leur tour, ils regarderont vers le Ciel pour entendre les anges les inviter à retourner dans leur pays, chacun à sa place où ils devront témoigner de ce qu’ils ont vu et entendu en Terre Sainte. Cette étape missionnaire sera la dernière de leur pèlerinage en Terre Sainte.
Mab