La quête du vendredi Saint en faveur des Chrétiens de Terre Sainte | Custodia Terrae Sanctae

La quête du vendredi Saint en faveur des Chrétiens de Terre Sainte

“Courage, ne craignez pas“. Les mots de Jésus résonnent dans la lettre que le cardinal Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, a envoyé aux évêques du monde entier, à l’occasion de la collecte Pro Terra Sancta de cette année. ‘Chaque jour, les chrétiens des différentes régions du Moyen-Orient s’interrogent si rester ou émigrer : ils vivent dans l’insécurité et subissent des violence, parfois pour le simple fait qu’ils professent leur foi“. C’est ce que l’on peut lire dans cette lettre, un ne craignez pas qu’il s’adresse à eux, à nos pères dans la foi. C’est pour cela que l’Eglise universelle ne manque pas de faire parvenir chaque année cette aide par une collecte, lancée dans les diocèses du monde entier, à faire parvenir à l’Eglise Mère de Jérusalem.



“Pour le Vendredi Saint, nous voudrions élever vers le Crucifix le cri de la paix pour Jérusalem et pour que le monde, en commençant par la terre de Jésus, devienne une cité de la paix“. Les chrétiens de Terre Sainte comptent énormément sur l’aide qui leur arrive à ce moment de l’année. Cette collecte est donc réglée par des dispositions pontificales, qui en établissent l’assignation en premier lieu à la Custodie, chargée du maintien des sanctuaires des lieux saints. Et dans le soin aux structures pastorales, éducatives, d’assistance, sanitaires et sociales, qui permettent la vie des paroisses et des différents organismes ecclésiaux, afin que les communautés vivantes et à l’oeuvre en soient l’expression évangélique.

L’argent recueilli servira en priorité à terminer d’urgentes restaurations, comme celle du toit de la basilique de la Nativité à Bethléem. Sur le long terme, l’argent servira à des projets immobiliers afin d’offrir à de jeunes familles la possibilité de rester en Terre Sainte. Mais pas uniquement : cette collecte servira aussi à aider à une scolarisation plus généralisée et qualifiée, déjà appréciée au niveau oecuménique et interreligieux.
L’attention se porte aussi sur les urgences, avec en premier lieu cette année, comme les années à peine écoulées, la Syrie, frappée par une guerre qui dure depuis 3 ans.

Les communautés catholiques de Terre Sainte, grâce à la Collecte du Vendredi Saint, recevront une aide pour être proches des pauvres et des souffrants, sans distinction de croyance ou d’ethnie. Les paroisses laisseront leurs portes ouvertes à tous les besoins, de même que les écoles, où chrétiens et musulmans préparent ensemble un avenir de respect et de coopération, les hôpitaux et les hospices continueront également d’offrir leur assistance. C’est ainsi, poursuit dans sa lettre le cardinal Sandri, que nous accompagnerons dès maintenant le pape François, qui s’apprête à se faire pèlerin d’unité et de paix en Terre Sainte : une visite très attendue, désirée et nécessaire. Qu’elle puisse confirmer dans la foi les chrétiens et les rendre encore plus capables de miséricorde, de pardon et d’amour. Le Moyen-Orient en a besoin.