Il est 19h00 et, dans la petite église Saint Joseph de Nazareth, on se prépare à la récitation des Vêpres qui donnera le coup d’envoi à la fête du Saint Patron de l’Eglise et Gardien du Sauveur, l’époux de Marie et père de Jésus.
Depuis peu s’est achevé, en la Basilique de l’Annonciation, le Chemin de Croix qui a précédé l’Eucharistie et constitue un rendez-vous fixe pendant le Carême.
La participation de nombreux enfants et jeunes de cette communauté paroissiale tant à la célébration à peine conclue qu’à ce moment de prière étonne.
Entre les bancs, quelques enfants montrent le bout de leur nez sur les prie-Dieu et lancent des regards curieux autour d’eux.
La prière est accompagnée par les chants des jeunes appartenant au groupe d’animation liturgique de la Basilique et par une partie de la Chorale paroissiale.
Ces Vêpres ont une importance particulière parce qu’ils donnent le coup d’envoi, pour l’Eglise de Jérusalem en particulier, à une fête liturgique qui commence demain avec l’entrée solennelle du Custode de Terre Sainte et avec la supplique à Saint Joseph au nom de toute l’Eglise et qui s’achèvera la semaine prochaine avec la célébration solennelle de l’Annonciation, en présence du Patriarche.
« L’époux Joseph rencontre l’épouse Marie » et cette rencontre est racontée et vécue au travers d’une liturgie particulière qui fait faire l’expérience de ce qui s’est passé ici où tout commença.
Les Vêpres commencent par l’exposition du Très Saint Sacrement puis le chant de l’hymne à Saint Joseph entrecoupe les différentes phases de la prière en arabe, italien, anglais et français.
Une fois achevée la célébration des Vêpres, le Très Saint Sacrement est porté en procession en vue de l’Adoration nocturne près la Communauté du « Chemin Neuf » dans la nouvelle maison « Centre Marie de Nazareth ».
La procession serpente parmi les ruelles raides et tortueuses puis monte les marches de la nouvelle maison jusqu’à la belle chapelle située sur le toit d’où l’on jouit d’une très belle vue sur Nazareth et sur la Basilique de l’Annonciation.
Les fidèles d’arrêtent en Adoration puis, lentement, quittent la petite chapelle en silence, la laissant à ceux qui y demeureront toute la nuit pour saluer le nouveau jour en veillant avec Jésus Eucharistie.
La nuit accompagne la méditation du mystère de ce Saint, homme juste mais aussi simple charpentier, dont nous savons relativement peu de choses mais suffisamment pour que sa vie nous interroge sur son « oui » à une paternité d’un fils conçu de manière extraordinaire et à la foi qui doit l’avoir soutenu dans sa mission consistant à prendre soin, nourrir, protéger et éduquer au plan humain le Verbe incarné. Quel grand amour paternel humain doit avoir été celui de Joseph pour Jésus si, une fois devenu adulte, il arriva à appeler et à nous apprendre à appeler Dieu « Abbah » (papa), en mettant dans ce nom toute la relation d’amour qu’il nous a enseigné ?
Mais celles-ci sont des réflexions humaines qui traversent l’âme ce soir de printemps ou presque ici à Nazareth, en une soirée pleine d’attente pour la fête de demain.
Photographies et texte de Marco Gavasso
Depuis peu s’est achevé, en la Basilique de l’Annonciation, le Chemin de Croix qui a précédé l’Eucharistie et constitue un rendez-vous fixe pendant le Carême.
La participation de nombreux enfants et jeunes de cette communauté paroissiale tant à la célébration à peine conclue qu’à ce moment de prière étonne.
Entre les bancs, quelques enfants montrent le bout de leur nez sur les prie-Dieu et lancent des regards curieux autour d’eux.
La prière est accompagnée par les chants des jeunes appartenant au groupe d’animation liturgique de la Basilique et par une partie de la Chorale paroissiale.
Ces Vêpres ont une importance particulière parce qu’ils donnent le coup d’envoi, pour l’Eglise de Jérusalem en particulier, à une fête liturgique qui commence demain avec l’entrée solennelle du Custode de Terre Sainte et avec la supplique à Saint Joseph au nom de toute l’Eglise et qui s’achèvera la semaine prochaine avec la célébration solennelle de l’Annonciation, en présence du Patriarche.
« L’époux Joseph rencontre l’épouse Marie » et cette rencontre est racontée et vécue au travers d’une liturgie particulière qui fait faire l’expérience de ce qui s’est passé ici où tout commença.
Les Vêpres commencent par l’exposition du Très Saint Sacrement puis le chant de l’hymne à Saint Joseph entrecoupe les différentes phases de la prière en arabe, italien, anglais et français.
Une fois achevée la célébration des Vêpres, le Très Saint Sacrement est porté en procession en vue de l’Adoration nocturne près la Communauté du « Chemin Neuf » dans la nouvelle maison « Centre Marie de Nazareth ».
La procession serpente parmi les ruelles raides et tortueuses puis monte les marches de la nouvelle maison jusqu’à la belle chapelle située sur le toit d’où l’on jouit d’une très belle vue sur Nazareth et sur la Basilique de l’Annonciation.
Les fidèles d’arrêtent en Adoration puis, lentement, quittent la petite chapelle en silence, la laissant à ceux qui y demeureront toute la nuit pour saluer le nouveau jour en veillant avec Jésus Eucharistie.
La nuit accompagne la méditation du mystère de ce Saint, homme juste mais aussi simple charpentier, dont nous savons relativement peu de choses mais suffisamment pour que sa vie nous interroge sur son « oui » à une paternité d’un fils conçu de manière extraordinaire et à la foi qui doit l’avoir soutenu dans sa mission consistant à prendre soin, nourrir, protéger et éduquer au plan humain le Verbe incarné. Quel grand amour paternel humain doit avoir été celui de Joseph pour Jésus si, une fois devenu adulte, il arriva à appeler et à nous apprendre à appeler Dieu « Abbah » (papa), en mettant dans ce nom toute la relation d’amour qu’il nous a enseigné ?
Mais celles-ci sont des réflexions humaines qui traversent l’âme ce soir de printemps ou presque ici à Nazareth, en une soirée pleine d’attente pour la fête de demain.
Photographies et texte de Marco Gavasso