La Veillée de Pâques au Saint Sépulcre commence à l’aube du Samedi Saint. Avant 10h00 du matin, la Résurrection du Seigneur a déjà été célébrée. C’est l’heure des vœux, des salutations et des sourires.
Les chrétiens à Jérusalem ce matin se réveillent tôt. Nombreux sont les pèlerins, arrivés de loin, serrés dans les rues de la Vieille Ville avant même le lever du soleil parce que la route en direction de la Basilique est aujourd’hui parsemée de nombreux check points qui tentent de garantir la sécurité. Après la Veillée des Latins, en effet, les Grecs orthodoxes auront leur propre rite – avec la cérémonie du « Saint Feu » - et le Saint Sépulcre est, pour tous, le point d’arrivée vers lequel s’empresser.
La « Mère de toutes les veillées » se célèbre sur le lieu de l’Anastasis. L’annonce de la Résurrection a lieu face à l’édicule qui conduit au Tombeau, sur la pierre qui accueillit le corps de Jésus, dans ce Sépulcre qui fut trouvé vide le matin de Pâques : « N’ayez pas peur ! Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici. Il est ressuscité, comme Il l’avait dit ».
L’orgue résonne, comme les cloches, le peuple chante. Cela peut sembler étrange de célébrer aux premières heures du matin une veillée qui ailleurs est réservée aux heures du soir du Samedi Saint pour se conclure dans la nuit du Dimanche. Les besoins de ce lieu en décident ainsi. Les rites et les horaires sont ordonnées avec rigueur et samedi matin, c’est déjà Pâques.
La Veillée est présidée par S.B. Mgr Fouad Twal. Ce matin aussi, comme d’habitude, ce sont les frères de la Custodie de Terre Sainte qui l’accompagnent et l’introduisent dans le Lieu Saint, Frères qui se dirigent en procession de Saint Sauveur au Patriarcat latin et de là au Saint Sépulcre.
Les pèlerins les suivent. Certains d’entre eux réussissent à entrer avec eux alors que nombreux sont ceux qui restent dehors. La célébration commence sur la porte lorsque Mgr Twal bénit le « feu nouveau ». C’est la flamme vive de la gloire de Dieu qu’Il a communiqué à l’homme par l’intermédiaire de Son Fils. La lueur des cierges, entre les mains des célébrants et des fidèles, scintillent dans la pénombre du Saint Sépulcre, alors que le Patriarche atteint l’autel pour allumer le cierge pascal : « La lumière du Christ, qui ressuscite glorieux, illumine toute chose ».
La Veillée se poursuit au travers de la longue Liturgie de la Parole au cours de laquelle est proposée une méditation sur les merveilles que le Seigneur a accompli pour son peuple à partir des six jours de la Création et on écoute, dans l’Evangile, le récit de la Résurrection selon Saint Matthieu, proclamé devant la porte même de l’Edicule. « Il n’est pas ici.
Il est ressuscité comme Il l’avait dit ». A Jérusalem, c’est déjà Pâques.
Texte de Serena Picariello Photographies de Marie Armelle Beaulieu
Les chrétiens à Jérusalem ce matin se réveillent tôt. Nombreux sont les pèlerins, arrivés de loin, serrés dans les rues de la Vieille Ville avant même le lever du soleil parce que la route en direction de la Basilique est aujourd’hui parsemée de nombreux check points qui tentent de garantir la sécurité. Après la Veillée des Latins, en effet, les Grecs orthodoxes auront leur propre rite – avec la cérémonie du « Saint Feu » - et le Saint Sépulcre est, pour tous, le point d’arrivée vers lequel s’empresser.
La « Mère de toutes les veillées » se célèbre sur le lieu de l’Anastasis. L’annonce de la Résurrection a lieu face à l’édicule qui conduit au Tombeau, sur la pierre qui accueillit le corps de Jésus, dans ce Sépulcre qui fut trouvé vide le matin de Pâques : « N’ayez pas peur ! Je sais que vous cherchez Jésus, le crucifié. Il n’est pas ici. Il est ressuscité, comme Il l’avait dit ».
L’orgue résonne, comme les cloches, le peuple chante. Cela peut sembler étrange de célébrer aux premières heures du matin une veillée qui ailleurs est réservée aux heures du soir du Samedi Saint pour se conclure dans la nuit du Dimanche. Les besoins de ce lieu en décident ainsi. Les rites et les horaires sont ordonnées avec rigueur et samedi matin, c’est déjà Pâques.
La Veillée est présidée par S.B. Mgr Fouad Twal. Ce matin aussi, comme d’habitude, ce sont les frères de la Custodie de Terre Sainte qui l’accompagnent et l’introduisent dans le Lieu Saint, Frères qui se dirigent en procession de Saint Sauveur au Patriarcat latin et de là au Saint Sépulcre.
Les pèlerins les suivent. Certains d’entre eux réussissent à entrer avec eux alors que nombreux sont ceux qui restent dehors. La célébration commence sur la porte lorsque Mgr Twal bénit le « feu nouveau ». C’est la flamme vive de la gloire de Dieu qu’Il a communiqué à l’homme par l’intermédiaire de Son Fils. La lueur des cierges, entre les mains des célébrants et des fidèles, scintillent dans la pénombre du Saint Sépulcre, alors que le Patriarche atteint l’autel pour allumer le cierge pascal : « La lumière du Christ, qui ressuscite glorieux, illumine toute chose ».
La Veillée se poursuit au travers de la longue Liturgie de la Parole au cours de laquelle est proposée une méditation sur les merveilles que le Seigneur a accompli pour son peuple à partir des six jours de la Création et on écoute, dans l’Evangile, le récit de la Résurrection selon Saint Matthieu, proclamé devant la porte même de l’Edicule. « Il n’est pas ici.
Il est ressuscité comme Il l’avait dit ». A Jérusalem, c’est déjà Pâques.
Texte de Serena Picariello Photographies de Marie Armelle Beaulieu