Au soir du 17 novembre, l’église paroissiale de Saint Sauveur a accueilli le groupe de 150 pèlerins espagnols du Diocèse de Séville arrivé en Terre Sainte à la suite de S.Em. le Cardinal Carlos Amigo Vallejo, appartenant à l’ordre des Frères mineurs et, depuis 2009, Archevêque émérite de Séville. Lorsque, dans les années 70, il fut nommé Archevêque de Tanger, au Maroc, le Cardinal Amigo travailla intensément afin de promouvoir le dialogue interreligieux et l’œcuménisme, favorisant l’ouverture de relations diplomatiques entre le Saint-Siège et le Maroc. En 1982, il devint Archevêque de Séville avant d’être nommé entre autre membre de la Commission pontificale pour l’Amérique latine, Président de la Commission épiscopale pour les Missions et la Coopération entre les églises et membre du Conseil pontifical de la Pastorale des Services de Santé.
Les pèlerins arrivent à l’église par petits groupes, fatigués mais contents après l’intense journée de visites aux Lieux Saints de Jérusalem et prennent place dans les bancs, dans l’attente de participer à la Messe célébrée par le Cardinal Amigo. Aux côtés du Cardinal, en tant que concélébrants, sont présents les prêtres des Paroisses diocésaines qui ont organisé le pèlerinage. La célébration, animée par de nombreux chants en langue espagnole, se déroule dans un climat de profonde participation et suit la liturgie de la Messe de Résurrection avec la lecture du discours de Saint Pierre (Ac 10, 34a. 37-43), des paroles de Saint Paul invitant à l’union avec le Christ céleste, prémices de la vie nouvelle (Col 3, 1-4) et de la péricope évangélique de Saint Jean relative à la Résurrection de Jésus et à la tombe vide trouvée par Marie Madeleine et par les Apôtres au matin du dimanche (Jn 20, 1-9). Dans sa suggestive homélie, le Cardinal Amigo a mis l’accent sur l’immense valeur de la Résurrection du Christ qui a lieu justement ici à Jérusalem et ouvre à tout homme les portes de la vie : « Comme tout père, Dieu ne peut accepter que Son Fils soit abandonné à la mort et Lui restitue la vie. Le Christ vit donc pour toujours et indique à tout homme le destin de sa vie. Nous avons besoin de cette foi, c’est-à-dire de savoir que le Christ est ressuscité d’entre les morts et qu’Il s’est montré vivant aux Apôtres. La foi consiste justement à aimer et à s’en remettre à Dieu de toute son âme, comme Marie aux pieds de la Croix. Parce que la mort finit alors que l’amour dure éternellement. Et la Résurrection du Christ est la plus haute expression de l’amour de Dieu qui vide le sépulcre et met notre vie en communion avec la vie du Christ, vivant à jamais ».
Après la communion, l’un des participants au pèlerinage entonne, d’une belle voix de ténor, un chant en latin dédié à Notre-Dame. Introduit par ce moment touchant, le Cardinal Amigo, avant de conclure la célébration, adresse ses remerciements à la Custodie qui, avec affection et disponibilité, l’accueille à l’occasion du pèlerinage en Terre Sainte, et aux frères franciscains qui, depuis de très nombreuses générations gardent et animent les Lieux Saints au profit de l’Eglise et de toute la Chrétienté. Enfin, le Cardinal exprime sa profonde reconnaissance et sa joie d’avoir eu la possibilité de célébrer la Messe en revêtant l’étole et les ornements liturgiques portés par S.S. le Pape Benoît XVI lors de sa Visite apostolique en Terre Sainte en mai 2009. Une fois la célébration achevée et avant de quitter l’église, chacun des participants au pèlerinage reçoit en don des frères franciscains de la Custodie une petite confection contenant le livret rédigé en espagnol sur « La présence franciscaine en Terre Sainte » édité aux Franciscan Printing Press (Jérusalem 2011), un excellent instrument introductif pour connaître l’histoire et les très nombreuses activités de la Custodie de Terre Sainte, un opuscule de présentation d’ATS - Pro Terra Sancta, l’ONG qui soutient les oeuvres et les projets des franciscains, une brochure informative relative aux publications et aux instruments de communications dont dispose la Custodie et un chapelet en bois d’olivier. Une occasion concrète pour s’approcher de la vie de foi et de l’intense travail qui, en grande partie grâce à la présence franciscaine, animent constamment la Terre Sainte, un lieu qui, comme le rappelle le Cardinal Amigo, « nous remplit de sentiments intenses, lorsque nous pensons à son extraordinaire importance pour notre vie. Le lieu dans lequel le Seigneur se fait intimement proche et nous révèle que la mort n’est pas le dernier mot ».
Texte de Caterina Foppa Pedretti
Les pèlerins arrivent à l’église par petits groupes, fatigués mais contents après l’intense journée de visites aux Lieux Saints de Jérusalem et prennent place dans les bancs, dans l’attente de participer à la Messe célébrée par le Cardinal Amigo. Aux côtés du Cardinal, en tant que concélébrants, sont présents les prêtres des Paroisses diocésaines qui ont organisé le pèlerinage. La célébration, animée par de nombreux chants en langue espagnole, se déroule dans un climat de profonde participation et suit la liturgie de la Messe de Résurrection avec la lecture du discours de Saint Pierre (Ac 10, 34a. 37-43), des paroles de Saint Paul invitant à l’union avec le Christ céleste, prémices de la vie nouvelle (Col 3, 1-4) et de la péricope évangélique de Saint Jean relative à la Résurrection de Jésus et à la tombe vide trouvée par Marie Madeleine et par les Apôtres au matin du dimanche (Jn 20, 1-9). Dans sa suggestive homélie, le Cardinal Amigo a mis l’accent sur l’immense valeur de la Résurrection du Christ qui a lieu justement ici à Jérusalem et ouvre à tout homme les portes de la vie : « Comme tout père, Dieu ne peut accepter que Son Fils soit abandonné à la mort et Lui restitue la vie. Le Christ vit donc pour toujours et indique à tout homme le destin de sa vie. Nous avons besoin de cette foi, c’est-à-dire de savoir que le Christ est ressuscité d’entre les morts et qu’Il s’est montré vivant aux Apôtres. La foi consiste justement à aimer et à s’en remettre à Dieu de toute son âme, comme Marie aux pieds de la Croix. Parce que la mort finit alors que l’amour dure éternellement. Et la Résurrection du Christ est la plus haute expression de l’amour de Dieu qui vide le sépulcre et met notre vie en communion avec la vie du Christ, vivant à jamais ».
Après la communion, l’un des participants au pèlerinage entonne, d’une belle voix de ténor, un chant en latin dédié à Notre-Dame. Introduit par ce moment touchant, le Cardinal Amigo, avant de conclure la célébration, adresse ses remerciements à la Custodie qui, avec affection et disponibilité, l’accueille à l’occasion du pèlerinage en Terre Sainte, et aux frères franciscains qui, depuis de très nombreuses générations gardent et animent les Lieux Saints au profit de l’Eglise et de toute la Chrétienté. Enfin, le Cardinal exprime sa profonde reconnaissance et sa joie d’avoir eu la possibilité de célébrer la Messe en revêtant l’étole et les ornements liturgiques portés par S.S. le Pape Benoît XVI lors de sa Visite apostolique en Terre Sainte en mai 2009. Une fois la célébration achevée et avant de quitter l’église, chacun des participants au pèlerinage reçoit en don des frères franciscains de la Custodie une petite confection contenant le livret rédigé en espagnol sur « La présence franciscaine en Terre Sainte » édité aux Franciscan Printing Press (Jérusalem 2011), un excellent instrument introductif pour connaître l’histoire et les très nombreuses activités de la Custodie de Terre Sainte, un opuscule de présentation d’ATS - Pro Terra Sancta, l’ONG qui soutient les oeuvres et les projets des franciscains, une brochure informative relative aux publications et aux instruments de communications dont dispose la Custodie et un chapelet en bois d’olivier. Une occasion concrète pour s’approcher de la vie de foi et de l’intense travail qui, en grande partie grâce à la présence franciscaine, animent constamment la Terre Sainte, un lieu qui, comme le rappelle le Cardinal Amigo, « nous remplit de sentiments intenses, lorsque nous pensons à son extraordinaire importance pour notre vie. Le lieu dans lequel le Seigneur se fait intimement proche et nous révèle que la mort n’est pas le dernier mot ».
Texte de Caterina Foppa Pedretti