Le Dimanche 5 juin a été inaugurée à Cana la plaque commémorative dédiée au Père Giuseppe Leombruni, « Curé latin qui, avec courage et détermination – indique la plaque rédigée en italien et en arabe – alla à la rencontre des soldats de la Hganah le 22 juillet 1948, les convainquant d’épargner la population de Kafr Kanna ».
Ce fut le Père Michele Piccirillo, peu avant sa disparition, qui dicta l’inscription et chargea le sculpteur Vincenzo Bianchi de reproduire le bas-relief du portrait de Frère Leombruni.
Originaire de Ferentino où il naquit en 1917, le franciscain commémoré à Kafr Kanna, Cana, arrive en Terre Sainte à l’âge de 11 ans. Baptisé sous le nom de Luigi, il devient Frère Giuseppe en 1934, puis prêtre en 1942, en pleine seconde guerre mondiale.
L’épisode rappelé par la plaque sur la plaque dédiée à sa mémoire remonte aux mois qui suivirent la division de la Palestine entre arabes et juifs et à la proclamation de l’Etat d’Israël, au temps de la première guerre arabo-israélienne. En juillet 1948, c’est en écoutant le conseil de Leombruni que les habitants de Cana décidèrent de ne pas fuir à l’approche de l’armée, évitant l’exil et se sauvant grâce au courage du Frère qui tenta une médiation, expliquant aux soldats que la population n’entendait pas opposer résistance.
« La Custodie n’oubliera pas ce que vous avez fait à Cana et si Cana est encore aujourd’hui chrétienne, on le doit à vous, à votre abnégation, et au risque de votre vie même » : c’est ce qu’écrivait en 1972 à Leombruni le Père Custode de l’époque, le Frère Erminio Roncari.
Ce même remerciement est celui qui a été prononcé Dimanche à l’occasion de l’inauguration de la plaque commémorative, inaugurée après la Messe présidée par le Père Amjad Sabbara.
Etait présente, au nom de l’Ambassade d’Italie, Mme Teresa Basha, alors que le Père Quirico Calella a porté les salutations et les remerciements de la famille du Frère Leombruni en soulignant de quelle manière, en 1948, dans de nombreuses autres villes également – comme Acri, Mujedel, Tibériade, Nazareth, Ramle, Jaffa, Ain Karem – les franciscains se sont prodigués en faveur de la population.
A la cérémonie ont pris part, outre la communauté de Cana, le Supérieur du Mont Tabor, le Frère Mario Hatshiti et le Frère Jak Karam, responsable de Mujedel.
Texte de Serena Picariello
Ce fut le Père Michele Piccirillo, peu avant sa disparition, qui dicta l’inscription et chargea le sculpteur Vincenzo Bianchi de reproduire le bas-relief du portrait de Frère Leombruni.
Originaire de Ferentino où il naquit en 1917, le franciscain commémoré à Kafr Kanna, Cana, arrive en Terre Sainte à l’âge de 11 ans. Baptisé sous le nom de Luigi, il devient Frère Giuseppe en 1934, puis prêtre en 1942, en pleine seconde guerre mondiale.
L’épisode rappelé par la plaque sur la plaque dédiée à sa mémoire remonte aux mois qui suivirent la division de la Palestine entre arabes et juifs et à la proclamation de l’Etat d’Israël, au temps de la première guerre arabo-israélienne. En juillet 1948, c’est en écoutant le conseil de Leombruni que les habitants de Cana décidèrent de ne pas fuir à l’approche de l’armée, évitant l’exil et se sauvant grâce au courage du Frère qui tenta une médiation, expliquant aux soldats que la population n’entendait pas opposer résistance.
« La Custodie n’oubliera pas ce que vous avez fait à Cana et si Cana est encore aujourd’hui chrétienne, on le doit à vous, à votre abnégation, et au risque de votre vie même » : c’est ce qu’écrivait en 1972 à Leombruni le Père Custode de l’époque, le Frère Erminio Roncari.
Ce même remerciement est celui qui a été prononcé Dimanche à l’occasion de l’inauguration de la plaque commémorative, inaugurée après la Messe présidée par le Père Amjad Sabbara.
Etait présente, au nom de l’Ambassade d’Italie, Mme Teresa Basha, alors que le Père Quirico Calella a porté les salutations et les remerciements de la famille du Frère Leombruni en soulignant de quelle manière, en 1948, dans de nombreuses autres villes également – comme Acri, Mujedel, Tibériade, Nazareth, Ramle, Jaffa, Ain Karem – les franciscains se sont prodigués en faveur de la population.
A la cérémonie ont pris part, outre la communauté de Cana, le Supérieur du Mont Tabor, le Frère Mario Hatshiti et le Frère Jak Karam, responsable de Mujedel.
Texte de Serena Picariello