Dimanche 1er avril, Mgr Michel Sabbah, patriarche latin de Jérusalem, a présidé la célébration de bénédiction des Rameaux et la messe, avec lecture de la Passion, au Saint-Sépulcre. Malgré l’heure matinale, 7 h 00, l’église était pleine. Il faut dire que cette année, toutes les confessions chrétiennes célèbrent Pâques à la même date. Le status quo n’en est que plus utile, régulant les horaires et les déplacements de foule.
C’est devant l’édicule du Saint-Sépulcre que la célébration des catholiques latins a débuté. Mgr Sabbah a béni les palmes qu’il a remises ensuite à chacun des quelque 150 prêtres, séminaristes et franciscains présents, ainsi qu’à quelques Chevaliers du Saint-Sépulcre. Cette année, comme il fallait laisser place aux grecs orthodoxes, la foule n’a pu recevoir son rameau de ses mains, mais toute l’assemblée a pu faire la procession de trois tours autour du saint Tombeau.
Durant la procession qui alterne chant et silence, chacun agite sa palme et c’est un bruissement émouvant qui se fait entendre malgré les chants des autres confessions qui montaient eux aussi vers le Seigneur.
C’est devant l’autel dédié à l’apparition à Marie Magdeleine, comme tous les dimanches de Carême, que la suite de la célébration a eu lieu. La liturgie du dimanche des rameaux propose aux Chrétiens la lecture d’un évangile de la Passion. Cette année, les franciscains ont donc chanté l’évangile de saint Luc.
La célébration a duré près de trois heures. Pour les fidèles, cela signifie trois heures debout. Mais la joie qui se lisait sur les visages à la fin de la messe traduisait l’intensité de ce qu’ils venaient de vivre. Certains ont été désorientés d’entendre le chant des autres confessions ou de sentir (ou entendre) la foule des pèlerins aller et venir dans la basilique. D’autres l’ont vécu comme une grâce supplémentaire, celle de s’inscrire dans une prière commune et véritablement universelle.
Dans l’après-midi, toute l’assemblée allait rejoindre des milliers de chrétiens pour vivre l’entrée messianique de Jésus dans Jérusalem lors de la procession qui va de Bethphagé à la basilique Sainte-Anne.
Avec tous les Chrétiens du monde, l’Église de Jérusalem est entrée dans la Semaine Sainte.
MAB
C’est devant l’édicule du Saint-Sépulcre que la célébration des catholiques latins a débuté. Mgr Sabbah a béni les palmes qu’il a remises ensuite à chacun des quelque 150 prêtres, séminaristes et franciscains présents, ainsi qu’à quelques Chevaliers du Saint-Sépulcre. Cette année, comme il fallait laisser place aux grecs orthodoxes, la foule n’a pu recevoir son rameau de ses mains, mais toute l’assemblée a pu faire la procession de trois tours autour du saint Tombeau.
Durant la procession qui alterne chant et silence, chacun agite sa palme et c’est un bruissement émouvant qui se fait entendre malgré les chants des autres confessions qui montaient eux aussi vers le Seigneur.
C’est devant l’autel dédié à l’apparition à Marie Magdeleine, comme tous les dimanches de Carême, que la suite de la célébration a eu lieu. La liturgie du dimanche des rameaux propose aux Chrétiens la lecture d’un évangile de la Passion. Cette année, les franciscains ont donc chanté l’évangile de saint Luc.
La célébration a duré près de trois heures. Pour les fidèles, cela signifie trois heures debout. Mais la joie qui se lisait sur les visages à la fin de la messe traduisait l’intensité de ce qu’ils venaient de vivre. Certains ont été désorientés d’entendre le chant des autres confessions ou de sentir (ou entendre) la foule des pèlerins aller et venir dans la basilique. D’autres l’ont vécu comme une grâce supplémentaire, celle de s’inscrire dans une prière commune et véritablement universelle.
Dans l’après-midi, toute l’assemblée allait rejoindre des milliers de chrétiens pour vivre l’entrée messianique de Jésus dans Jérusalem lors de la procession qui va de Bethphagé à la basilique Sainte-Anne.
Avec tous les Chrétiens du monde, l’Église de Jérusalem est entrée dans la Semaine Sainte.
MAB