Notre chapitre, en sa quatrième journée, a trouvé une nouvelle impulsion spirituelle en ce jour de la fête du Saint Sacrement. À la fin de la matinée, dans la célébration eucharistique, les frères ont vécu un moment de méditation intense. Frère Georges, qui présidait la liturgie, a proposé une réflexion profonde sur le sens mystérieux de l’histoire, à la lumière de l’œuvre de salut de Dieu.
Si l’on regarde seulement de façon superficielle et « terrestre », la situation que vit aujourd’hui le Moyen-Orient semble traversée uniquement par les difficultés, les guerres et injustices de toutes sortes. Cette vision séculière pourrait facilement conduire au découragement et à la désespérance. Mais il faut s’élever à un niveau supérieur et considérer le sens de l’histoire à la lumière de la foi. En s’inspirant des modèles bibliques de Tobie et de Sara, frère Georges a mis en évidence la providentielle fidélité de Dieu qui, à travers les contradictions de l’histoire, porte à leur accomplissement ses promesses. Il se révèle comme un Dieu fidèle à la Parole donnée. L’eucharistie apparaît comme le gage et le modèle le plus élevé de cette fidélité. Dans l’eucharistie Jésus continue d’être présent au milieu de nous, en nous offrant sa vie.
Dans la première partie de la matinée, les travaux de groupe se sont poursuivis, puis les membres du chapitre se sont retrouvés dans la salle capitulaire. Là, les quatre rapporteurs des groupes ont partagé une partie de leur réflexion sur les rapports déjà exposés et sur l’ « instrumentum laboris » (instrument de travail). Ils ont également avancé quelques premières propositions.
Frère Bruno Varriano a rendu compte aux capitulaires des travaux du premier groupe, qui a réfléchi de façon sur le rapport d’activité du Père Custode ; frère Michele Piccirillo nous a entretenu du travail du deuxième groupe, qui a analysé la relation du Secrétariat pour l’évangélisation. Puis frère Severino Lubecki a partagé les réflexions du troisième groupe, qui s’est penché sur le rapport du Secrétariat pour la Formation et les Études. Enfin, frère Ramzi Sidawi s’est fait le porte-parole du quatrième groupe, qui a étudié les problématiques qui tournent autour des Lieux saints. Ainsi, les principaux sujets touchant à la vie des frères de la Custodie de Terre Sainte ont été examinés. Il s’en est suivi, à chaud, un premier échange d’opinions et de réflexions entre les capitulaires. Le Père Custode, lui aussi, est intervenu dans le débat, donnant des précisions et des informations. Naturellement, il s’agit seulement d’un premier tour d’horizon. Nous aborderons encore ces sujets dans les jours qui viennent, pour formuler des propositions qui, revues par une commission appropriée, seront ensuite soumises à l’approbation de l’assemblée.
Dans l’après-midi, les membres du chapitre se sont rendus à Jérusalem pour les célébrations du Saint Sacrement, qui se poursuivront demain. À 15 h 30, nous avons participé à l’entrée au Saint Sépulcre de l’Évêque Coadjuteur de Jérusalem Mgr Fouad Twal. Une entrée suivie du chant des premières vêpres et de la procession solennelle. Cette halte de prière a certainement ajouté à la réflexion capitulaire. : la méditation sur le mystère de l’Eucharistie nous révèle le sens plus intime de notre vocation chrétienne et franciscaine. Saint François invitait ses frères à trouver dans l’Eucharistie le modèle de la vraie humilité, fondée sur l’exemple de Christ : ” O humilité sublime, ô humble sublimité! Le maître de l’univers, Dieu et Fils de Dieu, s’humilie pour notre salut, au point de se cacher sous une petite hostie de pain! » (LettOrd 27-28). Malgré nos pauvretés, dans l’eucharistie, le Seigneur continue à vivre dans son Église, avec une fidélité qui nous surprend et nous encourage. La rencontre avec cette constante présence sacramentelle nous rend participants à l’amour éternel, et nous fait toujours entrer dans la beauté de la communion avec Dieu !
Si l’on regarde seulement de façon superficielle et « terrestre », la situation que vit aujourd’hui le Moyen-Orient semble traversée uniquement par les difficultés, les guerres et injustices de toutes sortes. Cette vision séculière pourrait facilement conduire au découragement et à la désespérance. Mais il faut s’élever à un niveau supérieur et considérer le sens de l’histoire à la lumière de la foi. En s’inspirant des modèles bibliques de Tobie et de Sara, frère Georges a mis en évidence la providentielle fidélité de Dieu qui, à travers les contradictions de l’histoire, porte à leur accomplissement ses promesses. Il se révèle comme un Dieu fidèle à la Parole donnée. L’eucharistie apparaît comme le gage et le modèle le plus élevé de cette fidélité. Dans l’eucharistie Jésus continue d’être présent au milieu de nous, en nous offrant sa vie.
Dans la première partie de la matinée, les travaux de groupe se sont poursuivis, puis les membres du chapitre se sont retrouvés dans la salle capitulaire. Là, les quatre rapporteurs des groupes ont partagé une partie de leur réflexion sur les rapports déjà exposés et sur l’ « instrumentum laboris » (instrument de travail). Ils ont également avancé quelques premières propositions.
Frère Bruno Varriano a rendu compte aux capitulaires des travaux du premier groupe, qui a réfléchi de façon sur le rapport d’activité du Père Custode ; frère Michele Piccirillo nous a entretenu du travail du deuxième groupe, qui a analysé la relation du Secrétariat pour l’évangélisation. Puis frère Severino Lubecki a partagé les réflexions du troisième groupe, qui s’est penché sur le rapport du Secrétariat pour la Formation et les Études. Enfin, frère Ramzi Sidawi s’est fait le porte-parole du quatrième groupe, qui a étudié les problématiques qui tournent autour des Lieux saints. Ainsi, les principaux sujets touchant à la vie des frères de la Custodie de Terre Sainte ont été examinés. Il s’en est suivi, à chaud, un premier échange d’opinions et de réflexions entre les capitulaires. Le Père Custode, lui aussi, est intervenu dans le débat, donnant des précisions et des informations. Naturellement, il s’agit seulement d’un premier tour d’horizon. Nous aborderons encore ces sujets dans les jours qui viennent, pour formuler des propositions qui, revues par une commission appropriée, seront ensuite soumises à l’approbation de l’assemblée.
Dans l’après-midi, les membres du chapitre se sont rendus à Jérusalem pour les célébrations du Saint Sacrement, qui se poursuivront demain. À 15 h 30, nous avons participé à l’entrée au Saint Sépulcre de l’Évêque Coadjuteur de Jérusalem Mgr Fouad Twal. Une entrée suivie du chant des premières vêpres et de la procession solennelle. Cette halte de prière a certainement ajouté à la réflexion capitulaire. : la méditation sur le mystère de l’Eucharistie nous révèle le sens plus intime de notre vocation chrétienne et franciscaine. Saint François invitait ses frères à trouver dans l’Eucharistie le modèle de la vraie humilité, fondée sur l’exemple de Christ : ” O humilité sublime, ô humble sublimité! Le maître de l’univers, Dieu et Fils de Dieu, s’humilie pour notre salut, au point de se cacher sous une petite hostie de pain! » (LettOrd 27-28). Malgré nos pauvretés, dans l’eucharistie, le Seigneur continue à vivre dans son Église, avec une fidélité qui nous surprend et nous encourage. La rencontre avec cette constante présence sacramentelle nous rend participants à l’amour éternel, et nous fait toujours entrer dans la beauté de la communion avec Dieu !