Le Chapitre custodial, commencé le 3 juin, est arrivé à son terme. La journée de ce jour s’est déroulée autour de trois temps forts. Le premier fut la visite de Mgr Michel Sabbah Patriarche de Jérusalem et de son coadjuteur Mgr Fouad Twal. Après l’accueil du père Custode, Mgr Sabbah s’est adressé à l’assemblée dans un discours dense et construit. Avant tout, il a voulu exprimer la gratitude de l’Église locale pour la Garde des Lieux Saints et pour le service pastoral rendu par les frères franciscains. Il a ensuite souligné le lien essentiel qui existe entre les Lieux Saints et le diocèse. Le Patriarche s’est interrogé sur les besoins pastoraux de l’Église et sur la meilleure façon de répondre aux besoins réels des gens. Notre terre est marquée par une situation très dure de conflits et de souffrances. L’Église, dans toutes ses composantes, est appelée à faire œuvre de pacification, qui portera du fruit qu’en passant par une nouvelle évangélisation. Il nous revient d’aider nos fidèles sur ce chemin de réconciliation. Mgr Sabbah a ensuite développé une profonde réflexion sur la formation et sur le ministère sacerdotal, en indiquant des voies concrètes de pastoral et de spiritualité sacerdotale.
Le deuxième temps fort de cette journée fut l’approbation par le Chapitre des dernières délibérations et des votes. Les différentes propositions concernant la vie de foi, la fraternité et la mission, ont presque toujours été approuvées à l’unanimité, mettant en évidence une orientation partagée par tous les capitulaires.
L’approbation de chaque article a été précédée d’un débat qui a permis de redéfinir voire de modifier les textes proposés par la Commission Capitulaire. De ces orientations et de leur réelle application dépendra le chemin futur de la Custodie. La soirée s’est terminée par la célébration des vêpres dans l’église Sainte Catherine.
Le Custode, en méditant sur le récit des disciples d’Emmaüs de l’évangéliste Luc, a adressé aux frères son message final. Le chapitre a certainement été un temps de grâce durant lequel l’Esprit Saint nous a aidé à scruter les signes des temps pour répondre à la demande : « Seigneur, que veux-tu que nous fassions en Terre sainte ? » Les temps dramatiques et providentiels que nous vivons exigent que nous nous mettions dans une attitude d’ouverture au monde, cherchant dans la Parole de Dieu la lumière qui nous fait comprendre le sens profond de l’histoire.
Comme pour les disciples d’Emmaüs, ne nous sont épargnés ni la fatigue du chemin ni le doute ni le tourment ni non plus la tentation du désespoir. Mais le Seigneur veut que nous nous avancions au milieu de ces difficultés, pour ensuite Le reconnaître présent et œuvrant au milieu de nous. Le chemin de foi évangélique suppose toujours un discernement spirituel qui nous fait percevoir la sagesse divine qui guide nos pas.
Même les événements les plus matériels, et apparemment lointains de la foi, sont en réalité une invitation à découvrir la puissance de l’amour de Dieu, qui entoure chaque chose. Le Chapitre nous a montré que, malgré nos faiblesses humaines, les certitudes de foi sont enracinées dans notre cœur. Dans les trois prochaines années, nous devons cheminer ensemble en accomplissant la mission que le Seigneur nous a confiée.
Nous devons perfectionner la qualité de notre vie de foi, nous devons développer un projet efficace de formation permanente et enfin, nous devons travailler toujours plus efficacement à l’évangélisation. Tout cela sera possible si nous savons conformer tous nos choix à l’exemple de Celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous. Le désir ultime de ce Chapitre est de connaître pleinement l’amour du Seigneur.
Le deuxième temps fort de cette journée fut l’approbation par le Chapitre des dernières délibérations et des votes. Les différentes propositions concernant la vie de foi, la fraternité et la mission, ont presque toujours été approuvées à l’unanimité, mettant en évidence une orientation partagée par tous les capitulaires.
L’approbation de chaque article a été précédée d’un débat qui a permis de redéfinir voire de modifier les textes proposés par la Commission Capitulaire. De ces orientations et de leur réelle application dépendra le chemin futur de la Custodie. La soirée s’est terminée par la célébration des vêpres dans l’église Sainte Catherine.
Le Custode, en méditant sur le récit des disciples d’Emmaüs de l’évangéliste Luc, a adressé aux frères son message final. Le chapitre a certainement été un temps de grâce durant lequel l’Esprit Saint nous a aidé à scruter les signes des temps pour répondre à la demande : « Seigneur, que veux-tu que nous fassions en Terre sainte ? » Les temps dramatiques et providentiels que nous vivons exigent que nous nous mettions dans une attitude d’ouverture au monde, cherchant dans la Parole de Dieu la lumière qui nous fait comprendre le sens profond de l’histoire.
Comme pour les disciples d’Emmaüs, ne nous sont épargnés ni la fatigue du chemin ni le doute ni le tourment ni non plus la tentation du désespoir. Mais le Seigneur veut que nous nous avancions au milieu de ces difficultés, pour ensuite Le reconnaître présent et œuvrant au milieu de nous. Le chemin de foi évangélique suppose toujours un discernement spirituel qui nous fait percevoir la sagesse divine qui guide nos pas.
Même les événements les plus matériels, et apparemment lointains de la foi, sont en réalité une invitation à découvrir la puissance de l’amour de Dieu, qui entoure chaque chose. Le Chapitre nous a montré que, malgré nos faiblesses humaines, les certitudes de foi sont enracinées dans notre cœur. Dans les trois prochaines années, nous devons cheminer ensemble en accomplissant la mission que le Seigneur nous a confiée.
Nous devons perfectionner la qualité de notre vie de foi, nous devons développer un projet efficace de formation permanente et enfin, nous devons travailler toujours plus efficacement à l’évangélisation. Tout cela sera possible si nous savons conformer tous nos choix à l’exemple de Celui qui nous a aimés jusqu’à donner sa vie pour nous. Le désir ultime de ce Chapitre est de connaître pleinement l’amour du Seigneur.