C’est un savant mélange entre les obligations du status quo, la douce folie du folklore, le vrai respect pour une autorité religieuse reconnue par tous, quelles que soient leur confession et leur religion, cela participe à 200 % de la recette de la joie de Noël à Bethléem : c’est l’entrée du patriarche latin Monseigneur Michel Sabbah.
Cette année, le soleil faisait oublier le froid, le cortège partit presque à l’heure de Jérusalem, mais il ne resta pas longtemps dans le timing… Accompagné par la communauté paroissiale de Jérusalem aux limites de l’agglomération, Mgr Sabbah fut accueilli au monastère Saint Elie par une imposante délégation de chrétiens des villes de Beit Sahour, Beit Jala et Bethléem. Le cortège de voitures était si imposant que les premières voitures quittaient déjà le secteur de la tombe de Rachel, par où elles ne sont autorisées à passer que trois fois par an lors des entrées solennelles (dont deux réservées au Custode de Terre Sainte les 25 novembre et 5 janvier) que la voiture du Patriarche était encore à Saint Elie. Les journalistes en profitèrent pour l’interviewer mais ils ne devaient pas être rassasiés de déclarations puisqu’ils interviewèrent de nouveau sa Béatitude devant la tombe de Rachel. Le site est une enclave israélienne dans Bethléem. Sa construction n’est pas sans retombées pour la population voisine de l’endroit. Le cortège s’ébranla de nouveau pour continuer sa route au pas vers la place de la Nativité. Il lui fallut deux heures pour parcourir les 5 kilomètres entre Saint Elie et la place où il était attendu. Puis ce fut le bain de foule, le salut aux autorités locales, l’accueil des dignitaires des autres confessions et enfin, après l’entrée dans la Basilique Sainte Catherine au son du Te Deum, le chant des premières Vêpres. Cette entrée marque pour la ville le début de la fête. Et tout le monde après cela n’est plus tendu que vers la nuit de la Nativité.
MAB
Cette année, le soleil faisait oublier le froid, le cortège partit presque à l’heure de Jérusalem, mais il ne resta pas longtemps dans le timing… Accompagné par la communauté paroissiale de Jérusalem aux limites de l’agglomération, Mgr Sabbah fut accueilli au monastère Saint Elie par une imposante délégation de chrétiens des villes de Beit Sahour, Beit Jala et Bethléem. Le cortège de voitures était si imposant que les premières voitures quittaient déjà le secteur de la tombe de Rachel, par où elles ne sont autorisées à passer que trois fois par an lors des entrées solennelles (dont deux réservées au Custode de Terre Sainte les 25 novembre et 5 janvier) que la voiture du Patriarche était encore à Saint Elie. Les journalistes en profitèrent pour l’interviewer mais ils ne devaient pas être rassasiés de déclarations puisqu’ils interviewèrent de nouveau sa Béatitude devant la tombe de Rachel. Le site est une enclave israélienne dans Bethléem. Sa construction n’est pas sans retombées pour la population voisine de l’endroit. Le cortège s’ébranla de nouveau pour continuer sa route au pas vers la place de la Nativité. Il lui fallut deux heures pour parcourir les 5 kilomètres entre Saint Elie et la place où il était attendu. Puis ce fut le bain de foule, le salut aux autorités locales, l’accueil des dignitaires des autres confessions et enfin, après l’entrée dans la Basilique Sainte Catherine au son du Te Deum, le chant des premières Vêpres. Cette entrée marque pour la ville le début de la fête. Et tout le monde après cela n’est plus tendu que vers la nuit de la Nativité.
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